Florian
« Étrangement, devant cette promesse du Paris déployé, déballé comme un bandas de magicien, Tour Eiffel et tour perchée, statique, au loin, c’est la vie du parc à nos pieds qui nous capte le plus. Le ciel bouge et change comme ces sablières fantaisies aux tons pâles. Une étudiante jongle avec un ballon de foot bleu sur le dos. Le vent traverse tout taille d’arbres et tous types de feuillages frémissent quand il gonfle, aussi, les nappes de pique-nique qu’on plie ou déplie ; Les bras luminescents des manèges de la foire du Trône se dessinent à mesure que la dernière baisse, l’enseigne du Carrefour de Bercy aussi. Une bayane de chiens décor un peu, provoquée par le plus petit, comme toujours. Les nuages ont presque entièrement fondu sur le bleu. Un jeune homme rejoint l’étudiante et ils jonglent ensemble. Un couple s’est installé en contrebas et ils ont retiré leurs chaussures avec précaution. Le spectacle de la vie en bas va largement à la beauté de la promesse lointaine. »
Florian