
Marie-Anne
Rares sont les jours, et surtout les matins, où je ne prends pas le temps d’observer le ciel ne serait-ce que quelques minutes… Cette heure contemplative, du soleil qui se lève sur Paris un 15 août encore bien endormi, était incroyable. 1h c’est court au final. On parle de “course du soleil”, et c’était bien cela. J’ai été surprise par la vitesse de son déplacement, ou plutôt du notre. Rapide certes, mais au sein d’un moment suspendu, entre parenthèses, sans autre notion du temps qui passe que les jeux de lumière sur la ville et les nuages. J’ai eu la sensation, bien éveillée, d’assister au réveil paresseux d’un jour férié, où les plus actifs et démonstratifs demeuraient les oiseaux et promeneurs de chiens. J’ai adoré ce spectacle évolutif de l’éveil. Et j’ai pu également découvrir ma ville et mon quartier que je connais si bien depuis un autre angle. Le ciel, la lumière, Paris, le matin, … tout était réuni pour un instant d’émerveillement.