Lise
samedi 18 janvier 2025 à 08 h 35
Les oiseaux s’agitent, c’est un jour comme les autres ou tout recommence. Les humains dorment encore, c’est samedi.
Je vois l’objet-abri qui suspend son rectangle de lumière dans l’obscurité du matin. Je vois aussi ma silhouette se refléter, comme improbable. Toute cette géométrie construite par l’Homme, ces lignes, ces rectangles, ces triangles, les répétitions régulières… Et au milieu, libre, la nature qui se laisse aller en courbes, en errances fouillis, sans règle.
La luminosité a fait basculer la vie : c’est désormais la journée, les humains sortent. Et moi je quitte mon poste, tout est en ordre.