Estelle
« Un poil claustrophobe et me sujette au vertige, le défi s’annonçait difficile. Mais mon accompagnateur Grégoire (Merci !) a su me mettre à l’aise et susciter ma curiosité quant à l’expérience.
Une fois à l’intérieur, prendre possession du lieu. Plutôt facile. Faire fi du vertige, également.
Le premier élément qui me frappe : le bruit. Vais-je réussir à en faire abstraction ? Il faudra bien. Le deuxième élément : les visiteurs du parc. Plutôt rassurant. Aussi je ne serai pas complètement seule durant cette heure qui sera sans doute une éternité. Repéré par une maman et son fils, nous nous saluons. Plutôt sympa. Mais plus qu’une vigie, je me sens l’âme d’un voyeur. Dérangeant. Puis je m’habitue peu à peu et commence enfin à appréhender l’environnement, le paysage et l’horizon je suis quand même peut être venue un peu pour ça. Le caisson devient alors mon cabanon, mon refuge. Qui l’aurait cru ? Pas moi. C’est pourtant la réalité – un tel point que à l’aise dans mes chaussettes, solide sur mes guiboles, le regard fixe sur ce foutu soleil qui se couche, je suis dérangée par de nouveaux visiteurs du parc. Si la première fois fut agréable, cette fois-ci ça ne l’est pas. Qu’on veuille bien me laisser tranquille, merci. Au final l’expérience fut plus qu’agréable, plaisante voire un chouille onirique, et sensorielle. À reproduire et revivre si l’on m’en donne l’occasion. »
Estelle