Clément
« On se perd dans les saisons. Je m’attendais au gris-bleu du Paris de l’hiver. Voilà que le soleil rouge me transperce. Il me force à retirer mon pull. Les enfants jouent, les parents veillent. L’ambiance est printanière en bas.
J’ai tourné le dos. Le soleil trop chaud m’éblouit. Il me transperce et je ne tiens pas ; Je regarde alors tous les pigeons voisins que les humains en bas. On repense à ce qui forme le quotidien. Soudain les couleurs changent, un bleu froid se laisser apercevoir.
Je me retourne de nouveau. Le soleil est redevenu amical. On peut fermer les yeux, le laisser nous transpercer. On peut aussi regarder à ses alentours. Le rose surgit traçant une ligne d’horizon au-delà de la pollution et la Tour Eiffel. C’est beau. Paris redevient petit. Et c’est quand on peut regarder le soleil en face qu’il passe derrière un nuage. L’horizon n’a pas basculé qu’il nous manque déjà. »
Clément