
Chloé
Le cadre est trompant
Le cadrage aussi...
Dans cet état de semi-hypnose imposée par la boite. Je me suis laissée aller à l’angoisse. Cadrée dans un écrin de bois, j’ai vu la nature qui s’offrait à moi étouffée par une muraille d’immeubles.
C’est n’est pas la nature qui nous entoure, c’est nous qui l’entourons.
Dans un sentiment de malaise j’ai tenté de porter mon regard le plus loin possible, au delà de l’horizon du béton.
Dans une monstrière de ce rempart d’habitations la Défense... pas plus de rejouissance.
Décidée à survivre à cette expérience sans ouvrir la porte, hurlant et suffoquant, je me suis assise en boule dans un coin de la de la boîte. Calée à la fenêtre, la main sur un oeil, créant ainsi un mini cadrage sur ce que la vue proposée offrait le moins : la nature.
Une instant j’ai voulu que tout s’écroule, moi y compris, pour lui laisser toute la place